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  • Photo du rédacteurCatherine Conconne

France-Antilles : que vive notre quotidien !



Lire son journal, c’est l’un des premiers gestes du matin. Depuis des années, notre jeunesse, chaque jour, le France-Antilles est là... Porteur de nouvelles, bonnes ou mauvaises ; témoin fidèle de notre pays qui se transforme ; mémoire des temps forts de notre société ; miroir de notre population dans ses réussites, ses épreuves ou ses révoltes… France-Antilles, depuis 55 ans, a su devenir le compagnon incontournable de notre quotidien. Un compagnon qui a grandi en prenant progressivement ses distances vis-à-vis de l’État pour construire une ligne éditoriale indépendante.  Il a su s’adapter, malgré les difficultés, aux nouveaux usages de notre époque. Nous ne sommes pas prêts à le laisser disparaître.  Parce que France-Antilles est indispensable au bon fonctionnement de notre démocratie ; Parce que France-Antilles est une référence commune, un lien qui nous unit au-delà des générations, au-delà du milieu dans lequel chacun évolue ; Parce que France-Antilles c’est l’information : la grande, qui bouleverse les choses, mais aussi la petite, l’information pratique, tout aussi importante : les nouvelles du quartier, de la commune, la vie des associations, les coupures d’eau, les avis d’obsèques… Ces petits riens qui pavent nos existences ; Parce que France-Antilles ce sont des hommes et des femmes de talent et toute une économie : des journalistes aux secrétaires de rédaction, de l’imprimerie à la distribution… Au moins 285 personnes qui contribuent à nous informer jour après jour ; Parce que France-Antilles c’est notre seul quotidien et que, face à la circulation grandissante de fausses informations, nous avons, sans doute plus que jamais, besoin de journalistes professionnels ; Parce que ce ne sont pas la presse nationale et les blogs qui nous informeront sur ce qu’il se passe chez nous ; Parce qu’enfin, France-Antilles est une partie de nous-mêmes, de notre mémoire collective, des anonymes et des grands hommes qui nous ont précédés, des combats qu’ils ont menés, des voies qu’ils ont ouvertes ; Pour tout cela, nous ne pouvons accepter de voir s’écrire la dernière page, nous ne pouvons nous résoudre à être les premiers territoires, avec la Guyane et la Guadeloupe, privés de quotidien régional.  Nous tenons donc à apporter notre soutien le plus ferme à tous les salariés de France-Antilles. Nous sommes à leurs côtés et espérons qu’une solution sera trouvée pour que notre quotidien vive encore de belles années. 

Catherine CONCONNE et Maurice ANTISTE Sénateurs de Martinique

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