La visibilité des outre-mer progresse sur France Télévisions

Aujourd’hui se tenait la 2ème réunion de suivi du Pacte de visibilité des outre-mer que nous, parlementaires, avons signé avec la direction de France Télévisions et les Ministres de la culture et des outre-mer en juillet dernier. Ce pacte découlait directement des propositions que le groupe de travail dont j’étais rapporteure avec le député Raphaël Gérard avait faites.  Les résultats présentés sont prometteurs et vont parfois au-delà des engagements de France Télévisions. En 2019, 22 programmes ultramarins ont ainsi été diffusés en prime time -le moment qui concentre le plus de téléspectateurs-, soit presque 2 par mois contre 1 annoncé. Avant le Pacte, ce chiffre se situait entre 5 et 8 par an sur les 3 années précédentes, il a donc quasiment triplé ! Cette évolution concerne toutes les antennes puisque 45% de ces premières parties de soirée ont été diffusées sur France 2, notamment grâce aux séries tournées en outre-mer (dont la Martinique), 27% sur France 3 et 27% sur France 5. En 2019, 25 millions de personnes ont ainsi regardé au moins un programme ultra-marin sur l’une des chaînes du groupe, ce qui est une très bonne nouvelle. La présence de l’actualité de nos territoires dans les grands rendez-vous d’information progresse également très nettement (107 sujets sur France 2 l’an dernier ; 179, sur France 3) même si elle doit encore se renforcer. La diffusion quotidienne de L’info outre-mer sur France 3 attire 7 fois plus de téléspectateurs que L’info soir sur France Ô.  Une unité de programmes outre-mer a vu le jour ainsi qu’une coordination outre-mer au sein de la rédaction qui travaille en lien avec les chaînes la1ère. Un portail numérique dédié à l’outre-mer verra également le jour le 31 mars prochain. Il semble qu’une réelle dynamique se soit mise en route pour donner enfin à nos pays la place qu’ils méritent dans le paysage audiovisuel et dans l’imaginaire collectif. C’est ce changement de regard que j’appelle de mes vœux. Cela prouve, aussi, qu’un travail de fond, des échanges constructifs, des propositions concrètes peuvent faire avancer notre pays bien plus que des positions de principe. C’est la démarche rigoureuse que j’ai adoptée et que j’essaie d’appliquer chaque jour au service de la Martinique.