Ouvrons le chantier pour garder nos professeurs en Martinique
J’ai rencontré mercredi des membres du cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, pour évoquer la situation des professeurs martiniquais qui sont mutés en France après avoir passé leur concours. Chaque année, nous, parlementaires, recevons de nombreuses demandes d’intervention de la part de professeurs qui refusent d’être arrachés à leurs familles pour aller dans l’hexagone. J’ai donc souhaité entamer une démarche de fond pour éviter ces drames humains en demandant au Ministère d’ouvrir un chantier afin que les spécificités de nos pays de la dite outre-mer soient mieux prises en compte. Les départs des stagiaires doivent-ils être systématiques ? Comment améliorer les chances de retour au pays de nos professeurs quand ils sont en France ? Comment faire en sorte que les contractuels puissent conserver un poste en Martinique, s’ils le souhaitent, une fois leur concours obtenu ? Ces questions doivent obtenir des réponses claires. Des évolutions ont déjà eu lieu ces dernières années avec la mise en place des « centres d’intérêt matériels et moraux » qui donnent des points supplémentaires aux ultra-marins pour rentrer chez eux mais il me semble qu’une plus grande transparence doit être faite sur la mise en œuvre de cette mesure et qu’il est nécessaire d’aller encore plus loin. Ce sujet est, à mes yeux, capital et je resterai pleinement mobilisée pour que ce travail soit mené à son terme.
Catherine Conconne Sénatrice de Martinique
Hé bien bravo, si vous pouvez faire avancer ce problème qui revient chaque année. Tous ces professeurs qui veulent travailler pour l'éducation nationale, mais tout en restant chez eux, dans leur pays d'origine.
Oui c'est de bonne guerre, moi-même je suis une "victime" de ce système.
Mais on oublie de dire que :
- quand on entre dans l'éducation "nationale" , la nation française va de l'Europe à l'Océanie en passant pas les Amériques, et finir dans l'Océan Indien. Donc un prof est amené à être affecté à l'un des 4 coins du monde.
- vu que le génocide par substitutiion est toujours d'actualité, alors il faut continuer de vider ce pays Martinique de sa force vive pour la remplacer…